2018
Le Marécage de Maurepas
écrit pour Tír na nÓg (une publication collaborative faite en résidence au centre SAGAMIE avec artistes Ingrid Lyons et Nicolas Desverronnières)
Non loin de La Place, on trouvera le Marécage de Maurepas. Là, il y a du monde qui aime pagayer dans leurs pirogues, canoës, et kayaks. Il y a du monde qui aime pêcher . Il y a aussi du monde qui aime jouer fortement le rap nouvelle-orléanais dans la ciprière—surtout « Back That Azz Up » par Juvenile. Il y a des rainettes vertes indigènes aussi, mais malheureusement elles sont en voie de disparation.
On voit flotter dans les bayous du marécage de Maurepas, les laitues, qui semblent innocentes comme des plantes, mais en réalité , elles sont invasives. En bas de certains bouquets de laitue on trouvera une autre variété de rainette—une qui est surtout brune et verte, et qui n’est pas indigène. Elles s’attachent aux laitues sur leur dos et après une semaine ou deux, elles deviennent conjointes, leurs veines se connectent, et elle grossit jusqu’au 2 mètres. La rainette de laitue est née à ce moment-là.
Ces rainettes de laitue, ces vilaines de cannibale, mangent les rainettes vertes! Il y en a autant qui ont disparu que Dame nature a fait évoluer la paruline orangée fantomatique à trois griffes. Ce Protonotaire a commencé à se cloner en bas l’eau. Ses trois griffes poussent plus longues et plus acérées. Au lieu de chercher pour celui qui l’a banni dans les profondeurs de la ciprière, il cherche astheure à déchirer puis dévorer ces rainettes étranges en feintant la détresse dans l’eau pour leur attirer à son piège. Il faut faire confiance en la nature locale de se protéger et ne pas compliquer la situation en introduisant plus d’espèces invasives.
Private Collection.
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